En feuilletant un magazine, je suis tombé sur un article consacré à la bibliothérapie. Si vous êtes comme moi, vous en aviez jamais entendu parler, d'où ce petit article.

 

Pour commencer, voici une petite définition du mot bibilothérapie :

 

Bibliothérapie, du grec biblios (livre) et therapeuein (soigner) signifie : soigner par le livre. Ce mot est rare dans les dictionnaires français et les seules définitions existantes sont sommaires ou floues, ce terme étant peu ou mal connu en France. Un dictionnaire médicale mentionne " traitement par le livre de certaines maladies mentales ".

 

Vous l'aurez compris, le principe est donc de prescrire des livres plutôt que des médicaments. La bibliothérapie est principalement utilisée en Angleterre. Le " patient " consulte l'une des trois bibliothérapistes. Cet entretien, qui dure 40 minutes, s'appuie sur un questionnaire que le patient aura préalablement rempli avec ses goûts littéraire et sa personnalité. Quelques jours plus tard, ce dernier reçoit une " prescription " littéraire d'environ 8 livres.

 

L'idée est plutôt pas mal. Après tout, la lecture ne peut pas faire plus de mal aux personnes qui tentent l'expérience. Mais, ne pensez-vous pas que nos libraires font de la psychothérapie sans le savoir ? 

 

Une libraire et une professeure de littérature ont rédigées, pour les lecteus du magazine, une " prescription " pour aller mieux. Si vous venez de vous faire quitter, elles proposent Haute Fidélité de Nick Hombry et A l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust. Si vous venez de perdre un être cher, elles prescrivent La Délicatesse de David Foenkinos, Secrètement à la nuit d'Else Lasker-Schüler, les Contemplations de Victor Hugo et le Livre de ma mère d'Albert Cohen. Si, à l'approche de la quarantaine, vous nous faites une petite crise, achetez Replay de Ken Grimwood, Mon chien stupide de John Fante ou Enfance de Nathalie Sarraute. Pour les personnes malades, elles sont choisies La Couleur des sentiments de Kathryn Stockett, le Club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia et les Vrilles de la vigne de Colette. Et enfin ,si vous n'avez plus goût à rien, procurez-vous Rosa Candida d'Audur Ava Olafsdottir, l'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon et Noces à Tipasa d'Albert Camus.

 

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Que pensez-vous donc de la bibliothérapie ?

Le lecture vous aide-t-elle à surmonter vos chagrins ou vos passages difficiles ?

 

Vos avis sur la bibliothérapie :

 

Opale : " Je trouve l'idée très intéressante en plus d'une thérapie. Bien sûr, ça ne peut pas soigner tout seul. Après, les livres peuvent nous faire réfléchir sur nous même sans que l'on est de problèmes, et c'est toujours intéressant. Au Salon du Livre de Paris, il y avait un stand où on pouvait avoir une consultation de bibliothérapie. On l'a fait avec des amies et on a eu deux ou trois livres en fonction de nos goûts littéraires, de nos problèmes actuels, de nos interrogations... C'était intéressant et très sympa ! "

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